jeudi 29 janvier 2015
Compte rendu du club
lecture janvier 2015
La petite communiste Lola Lafon
Parce qu’elle est fascinée par le
destin de la miraculeuse petite gymnaste roumaine de quatorze ans apparue aux
jo de Montréal en 1976 pour mettre à mal guerres froides, ordinateurs et
records au point d’accéder au statut de mythe planétaire, la narratrice de ce
roman entreprend de raconter ce qu’elle imagine de l’expérience que vécut cette
prodigieuse fillette, symbole d’une Europe révolue, venue, par la seule pureté de
ses gestes, incarner aux yeux désabusés du monde le rêve d’une enfance
éternelle. Mais quelle version retenir du parcours de cette petite communiste
qui ne souriait jamais et qui voltigea, d’Est en Ouest, devant ses juges,
sportifs, politiques ou médiatiques, entre adoration des foules et
manipulations étatiques ?
Pas d’unanimité,
réactions diverses :
Certaines n’ont pas
aimé le livre, ont eu du mal à y entrer, difficulté à savoir ce qui est vrai et
la fiction, la forme du livre alternance entre communication Nadia et elle
n’aidant pas.
D’autres au
contraire n’ont pas été gênées par cette alternance. L’écriture n’est pas
spécialement agréable mais la construction du livre est intéressante.
Lola Lafon écrit une fiction mais utilise le nom réel de
Nadia Comaneci. Il ne faut pas chercher à trouver une vérité sur la vie de N Comaneci,
le livre n’est qu’un prétexte pour parler de la Roumanie.
Intérêt historique,
la découverte de l’histoire roumaine, le système Ceausescu. Les rapports Est-
Ouest, point de vue du côté de l’Europe de l’Est. Sarcasme de Nadia sur le
système des occidentaux.
On attendait
peut-être beaucoup de ce livre qui a été très encensé par la critique.
Intérêt : 4
Ecriture : 3
Courir Jean Echenoz
On a
dû insister pour qu'Émile se mette à courir. Mais quand il commence, il ne s'arrête plus. Il ne cesse plus d’accélérer.
Voici l’homme qui va courir le plus vite sur la Terre.
Livre très agréable
à lire, plein d’informations sur le pays la Tchécoslovaquie, sur le personnage
Zatopek. La vie dans un pays totalitaire, la manipulation de l’information.
Belle écriture,
subtile, personnage très sympathique,
naïf.
Intérêt :4
Ecriture : 4
Mille femmes blanches Jim Fergus
4ème
de couverture
En
1874, à Washington, le président américain GRANT accepte dans le plus grand
secret la proposition incroyable du chef indien Little Wolf : troquer mille
femmes blanches contre chevaux et bisons pour favoriser l’intégration du peuple
indien. Si quelques femmes se portent volontaires, la plupart des mille femmes
viennent en réalité des pénitenciers et des asiles de tous les Etats-Unis.
Très intéressant au
niveau historique, belle saga, on y entre facilement, belle écriture.
Le contrat réel
entre les Cheyennes et le président des
Etats Unis n’est pas sûr (mille femmes blanches contre mille chevaux.)
Belle progression
dans l’évolution de la mentalité de ces femmes qui ont une vision de l’indien
comme un sauvage… elles vont petit à petit découvrir une autre civilisation.
Intérêt : 5
Ecriture : 4
L’envol du héron Katahrina Hagena
Ellen est somnologue et souffre cruellement d'insomnie. Tandis que les
rames du métro de Hambourg vibrent sous ses pieds, elle pense à son pays natal,
entre Rhin et usine de gravier, aux secrets de sa famille, aux hommes de sa
vie, à ce qu'elle a aimé et perdu, à sa fille Orla qu'elle veut à la fois
protéger du monde et aider à devenir une femme libre. Marthe chante dans la
même chorale qu'Ellen. Il y a bien longtemps, son fils Lutz a disparu sans
laisser de traces. Depuis, elle observe le monde qui l'entoure avec
l'immobilité silencieuse du héron gris. Elle observe particulièrement Ellen et
sa fille. Et son désir de justice grandit.
Peu l’ont lu.
Certaines n’ont pas
pu entrer dedans, d’autres ont trouvé qu’il fallait passer ces premières pages
et qu’ensuite c’était intéressant.
Histoire difficile à
suivre, certaines lectrices n’ont pas pu continuer.
Dans le livre Marthe
est somnologue, c’est plusieurs histoires dans l’histoire, histoire de
sentiments, de disparition.
L’auteur décrit bien
le calvaire des insomniaques.
Intérêt : pour celles qui l’ont lu
jusqu’au bout : 4
Ecriture : pour celles qui l’ont lu
jusqu’au bout : 4
Autoportrait de l’auteur en coureur
de fond Haruki Marakami
Le 1er avril 1978, Murakami décide de vendre
son club de jazz pour écrire un roman. Assis à sa table, il fume soixante
cigarettes par jour et commence à prendre du poids. S'impose alors la nécessité
d'une discipline et de la pratique intensive de la course à pied. Ténacité,
capacité de concentration et talent : telles sont les qualités requises d'un
romancier. La course à pied lui permet de cultiver sa patience, sa
persévérance. Courir devient une métaphore de son travail d'écrivain. Courir est
aussi un moyen de mieux se connaître, de découvrir sa
véritable nature. On se met à l'épreuve de la douleur, on surmonte la
souffrance. Corps et esprit sont intrinsèquement liés.
Parallèle avec
l’écriture intéressant, mais des longueurs, des redites, écouter le livre est
intéressant. Certaines l’ont trouvé prétentieux, donneur de leçons mais
d’autres pas du tout.
Intérêt : 3
Ecriture : 2
mercredi 14 janvier 2015
Un peu de poésie...!
Au Marché,
A la médiathèque,
Au café,
Dans les salles d'attente,
Chez les commerçants...,
Le matin ou en soirée,
Peut-être même en journée,
Laissez vous tenter
Porter, charmer...
Le Printemps des Poètes se prépare...
Il se manifestera à Blain du 2 au 22 mars 2015,
Bientôt le programme !
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