CLUB LECTURE du 14 octobre - Littérature islandaise
«
Mon neveu Marteinn est venu me chercher à la maison de retraite. Je
vais passer le plus clair de l’été dans une chambre avec vue
plongeante sur la ferme que vous habitiez jadis, Hallgrímur et toi.
» Ainsi commence la réponse – combien tardive – de Bjarni
Gíslason de Kolkustadir à sa chère Helga, la seule femme qu’il
aima, aussi brièvement qu’ardemment, d’un amour impossible.
Et
c’est tout un monde qui se ravive : entre son élevage de moutons,
les pêches solitaires, et sa charge de contrôleur du fourrage, on
découvre l’âpre existence qui fut la sienne tout au long d’un
monologue saisissant de vigueur. Car Bjarni Gíslason de Kolkustadir
est un homme simple, taillé dans la lave, pétri de poésie et
d'attention émerveillée à la nature sauvage.
Une
lecture assez rapide pour ce livre, petit mais dense.
De
la poésie et de la tendresse, des passages érotiques, proches de la
nature dont certains ont agacé 1 ou 2 lectrices au début ;
l'histoire cependant a embarqué la majorité. L'une d'entre nous n'a
pas été convaincue.
Le
lecteur s'interroge : comment passer toute une vie à laisser de
côté un amour.
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Intérêt |
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Écriture | | | | |
Un
jour tout blanc de neige et de glace, le révérend Baldur Skuggason,
part à la chasse, fusil à l'épaule, fureur au ventre. Pendant ce
temps, Fridrik le botaniste cloue un cercueil, celui d'Abba,
handicapée de naissance. Ces trois personnages, la bête féroce, le
lettré et la douce enfant vont de façon étonnant mêler leur
histoire.
Un
livre particulier par son écriture en petits chapitres et très
poétique. On y retrouve le froid, la rudesse de la vie islandaise.
Beaucoup de symbolique ; peut-être à relire une 2ème fois
pour mieux s'en imprégner.
Le
scénario est original, tout se dénoue à la fin.
Pour
une lectrice, l'écriture n'a pas été accessible.
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Intérêt et écriture |
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Dans
un jardin sur les hauteurs de Reykjavik, un bébé mâchouille un
objet étrange... Un os humain !
Enterré sur cette colline
depuis un demi-siècle, le squelette mystérieux livre peu d'indices
au commissaire Erlendur.
L'enquête remonte jusqu'à la famille
qui vivait là pendant la Seconde Guerre mondiale, mettant au jour
les traces effacées par la neige, les cris étouffés sous la glace
d'une Islande sombre et fantomatique...
Un
policier mais bien plus que cela ! Des inconditionnelles
d'Indridason parmi les lectrices, mais aussi des « pas
forcément fan » de polars, et toutes ont beaucoup aimé !
Une
intrigue tient en haleine jusqu'au bout, deux histoires racontées en
parallèle, chapitre après chapitre, celle des événements qui ont
amené au meurtre et celle de l'enquête, dans lesquelles
s'intercale aussi la propre histoire du policier.
La
femme en vert a donné envie de lire les autres polars de cet auteur.
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Intérêt |
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Écriture |
Au
début du XVIIIᵉ siècle en Islande, l'envoyé du roi de Danemark
vient se saisir de la vieille cloche de Thingvellir, symbole national
de l'indépendance islandaise, pour en faire des canons. Dans un
geste de révolte qui est celui de tout un peuple, il est assassiné
par un pauvre paysan déjà condamné à mort pour le vol d'une
corde.
Publiée entre 1943 et 1946, à un moment où la question
de l'indépendance se posait avec une acuité particulière, La
Cloche d'Islande demeure l'œuvre maîtresse de Laxness, prix Nobel
de littérature en 1955
Ce
livre a été choisi d'abord car il relatait une partie de l'histoire
de cette île et également pour le Nobel obtenu par Laxness en 1955.
Il
nous est difficile d'en parler objectivement car la lecture ardue,
complexe, longue (512 pages), la mise en page rebutante – les pages
sont remplies d'une petite écriture de tout en haut jusque tout en
bas – avec de nombreuses notes de renvois, ont découragé toutes
les lectrices.
Le
défi est lancé et nous attendons avec impatience les avis de ceux
et celles qui seront allés jusqu'au bout !
Sélection
Janvier, auteurs allemands
Le
boxeur …………………………………... Rheinard
Kleist (BD)
5
kopecks ………………………………….. Sarah
Strieker
Démunis
.…………………………………. Katharina Haker
Les
souffrances du jeune Werter.…Wolfgang Goethe (
épistolaire)
Jésus
vidéo ……………………………... Andreas Eschbach
(SF)