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mercredi 17 janvier 2018

CLUB LECTURE du 12 Janvier 2018



L'enfant qui
Jeanne Benameur


Résumé :
Dans l'absence laissée par la disparition inexpliquée de sa mère, un enfant, son père et sa grand-mère partent chacun à la reconquête de leur place et de leur présence au monde.

Il y a eu de la déception à la lecture de ce livre, l'impression d'un "abus" du style habituel de l'auteure qui s'est révélé pesant sur ce roman. L'histoire est déconcertante, le sujet triste et lourd.
Cependant, quelques très beaux moments, des passages poétiques intéressants sur la vie intérieure des personnages. On attend que quelque chose se fasse.
Dans les dernières lignes, un texte fort quant à la relation mère-enfant.

Histoire et écriture :





 
Quelques jours dans la vie de Tomas Kusar
Antoine Choplin

Résumé :

Quelques jours dans la vie de Tomas Kusar ou comment un jeune cheminot de Trutnov (Tchécoslovaquie) croise sur son chemin Vaclav Havel, comment une amitié se noue entre les deux hommes entre parties d'échecs et bières partagées jusqu'au balcon du Château, place Venceslas, à Prague...

Ce livre a porté les lecteurs qui ont aimé une écriture simple et fluide, un texte doux et poétique, qui permet de voir, de ressentir, et qui ont pris du plaisir à le lire. L'auteur part de faits réels, construit un roman en restant toujours dans le vrai.  Beaucoup d'humanité dans les personnages, une ouverture de l'un vers l'autre, un contraste entre un régime policier qui épie et  la bienveillance entre Vaclav, Olga, et Tomas, entre des situations violentes et une relation (au sens de relater) apaisée.

Histoire et écriture :   




Marx et la poupée
Maryam Madjidi

Résumé :
Depuis le ventre de sa mère, Maryam vit de front les premières heures de la révolution iranienne. Six ans plus tard, elle rejoint avec sa mère son père en exil à Paris.
À travers les souvenirs de ses premières années, Maryam raconte l’abandon du pays, l’éloignement de sa famille, la perte de ses jouets – donnés aux enfants de Téhéran sous l’injonction de ses parents communistes -, l’effacement progressif du persan, qu’elle va tour à tour rejeter, puis adopter frénétiquement, au point de laisser enterrée de longues années sa langue natale.

Ce premier roman est aussi un récit. De lecture facile, même si l'écriture déstabilise parfois, le sujet sur la difficulté d'intégration, reste d'actualité. L'auteure réussit à faire comprendre la vie de l'exilé, ce qu'il faut abandonner pour s'intégrer et avancer, le fait de n'être chez soi nulle part.L'écriture évolue en même temps que le personnage, de l'enfance à l'âge adulte. De beaux passages.

Histoire et écriture :


La porte
Magda Sazbo



Résumé :

« C’est moi qui ai tué Emerence. Je voulais la sauver, non la détruire, mais cela n’y change rien. »
La Porte est une confession. La narratrice y retrace sa relation avec Emerence Szeredás, qui fut sa domestique pendant vingt ans. Tous les oppose : l’une est jeune, l’autre âgée ; l’une sait à peine lire, l’autre ne vit que par les mots ; l’une est forte tête mais d’une humilité rare, l’autre a l’orgueil de l’intellectuelle. Emerence revendique farouchement sa liberté, ses silences, sa solitude, et refuse à quiconque l’accès à son domicile.
Quels secrets se cachent derrière la porte ?

 Portrait d'un personnage très particulier, lecture facile.
 Roman  difficile à raconter mais à lire !!!

Histoire :


Écriture :

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